Forum des coopératives de Madagascar – Des discussions prometteuses pour de meilleurs résultats
Les 16 et 17 février derniers, une grande assemblée s’est tenue entre le gouvernement, des professionnels œuvrant dans le domaine de l’industrie, des opérateurs économiques, des représentants des bailleurs de fonds, des Ong, des chercheurs, des étudiants et surtout 110 dirigeants de coopératives agricoles de plusieurs régions.
Selon le Secrétaire général du ministère de l’Industrie et du développement du secteur privé, Eden Clermont Ratombozafy, le forum qui vient de s’achever est vraiment indispensable. Cette rencontre a permis de trouver les solutions appropriées aux problèmes rencontrés par les coopératives malgaches actuellement. Cela, grâce à l’appui (en matière de formation) apporté par la National Cooperative Business Association (Ncba), depuis ce lundi.
Problèmes et recommandations
Les participants, surtout les dirigeants de coopérative à Madagascar, ont évoqué les principaux problèmes inhérents à leurs activités. D’après Tovo Aina Andriamampionona et Nirina Razafimanantsoa, élus porte-paroles de ces associations de professionnels de l’agriculture, la formation leur sera plus que bénéfique. Tout ce qu’il reste c’est l’accès aux marchés. Le second problème qu’ils ont évoqué est l’existence de collecteurs informels. Par ailleurs, ils n’ont pas oublié de faire mention de leurs soucis avec le fisc. Ce, dans la mesure où les coopératives craignent la double imposition. Il y a également l’accès difficile au crédit et aux terres cultivables à cause d’une législation floue, voire contraignante.
Face à ces contraintes, les dirigeants de coopérative ont avancé quelques recommandations. D’abord, ils ont demandé à ce que ce genre de rencontre ait lieu chaque année, ainsi que la formation pour les dirigeants et les gestionnaires. Puis, ils souhaitent que des plateformes d’échanges entre toutes les filières soient mises en place. Aussi, une mise à jour des informations sur les marchés, surtout extérieurs, serait la bienvenue. Par ailleurs, les coopératives agricoles désirent bénéficier d’une exonération d’impôt pendant leurs 10 premières années de travail. Et leurs recommandations se terminent avec un souhait de plus de flexibilité de la part des institutions de crédit et des services domaniaux.
Lucien (Stagiaire)