La Commission électorale nationale indépendante et le gouvernement malagasy ont procédé, hier, à la signature du projet de « Soutien au cycle électoral de Madagascar » (Sacem) avec la Communauté internationale emmenée par le Système des Nations Unies à Madagascar. Une cérémonie qui a vu la présence du Premier ministre Olivier Mahafaly, de la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement et en même temps Coordonatrice résidente du Système des Nations Unies à Madagascar, Violette Kakyomya, du représentant de l’Union européenne et de quelques opposants au régime actuel. Ce projet concrétise un nouveau cadre de collaboration entre la Communauté internationale et Madagascar en vue des élections à venir. En outre, le projet Sacem permettra l’encadrement et le pilotage de l‘assistance électorale, mais également cherchera à renforcer les capacités de la Ceni. Le Sacem touchera à cinq domaines bien définis, dont l’appui à la crédibilisation de la liste électorale, la révision du cadre légal des élections, la communication et l’éducation civique électorale, l’appui aux opérations électorales et enfin une assistance technique de la Ceni. Autant dire les activités déjà menées par la Ceni depuis un certain temps.

Aucune excuse

D’autre part, le Sacem a également pris en compte les réussites et les échecs de l’ancien projet d’appui au cycle électoral (Pacem) de 2012 et des recommandations des précédentes missions électorales aussi bien nationales et internationales. Le Président de la Ceni n’a pas manqué de souligner l’importance du soutien de la Communauté internationale pour la tenue de ces élections de deuxième génération, afin de contribuer efficacement à la consolidation des acquis démocratiques. La réponse ne s’est pas fait attendre car la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies,  au nom de tous les partenaires internationaux qui ont déjà manifesté leur volonté d’appuyer le processus électoral, a réaffirmé l’engagement de la Communauté internationale à soutenir Madagascar. Aussi, le régime actuel n’aura plus aucune excuse quant à la tenue des élections en 2018. D’autre part, les opposants au régime ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils n’accepteront pas un report des élections vu l’impasse dans laquelle se trouve le pays en ce moment.

Ny Aina Rahaga