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Vendredi 10 Janvier 2025

ombre

Des opportunités au-delà des petites rivalités

Petites mesquineries à la base de petites mésententes font à la longue preuve de bassesse et engendrent un climat de guérilla plus nocif encore qu’une guerre ouverte. C’est trop sans doute de demander aux belligérants de soigner en premier lieu les intérêts publics, alors que leur rappeler que pour le profit propre de chacun des protagonistes, tenter de s’entendre sur les avantages à partager entre eux rapprocherait plus rapidement et au bénéfice de tous, plus qu’à essayer de combattre à propos de ce qui sépare. 
Le pays et la population elle-même leur seraient reconnaissants. Même s’ils sont le blocage, en dépassant le blocage ils passeraient presque pour des patriotes. 
C’est qu’à la clé on fait miroiter toute une vitrine d’opportunités. C’est vrai que le partenariat avec la communauté internationale fait toujours l’objet d’un combat que certains qualifient d’arrière-garde et que d’autres estiment d’avant-garde. Pour l’instant le développement sans collaboration avec la communauté internationale n’est pas au programme, faute d’avoir conquis la conviction de la majorité de la population. Tant qu’à faire puisque telles sont les circonstances, il ne s’agit pas de louper les opportunités qui se présentent. Elles sont nombreuses sans doute, et le voyage à l’extérieur du Chef de l’Etat constitue une manière d’effectuer une revue de détails. On doit sûrement se défendre de conclure un peu vite, et de croire que c’est du tout cuit. A gober sans discernement le plateau qui reflète une grande brillance, on risquerait d’avaler à la légère un appât sans faire attention à l’hameçon qu’il pourrait recéler. Pour étrenner ses sorties à l’extérieur le Président de la République dispose là d’une véritable croisière de 1ère classe et pourra glaner quelques succès à exploiter en « voan-dalana » à son retour. 
Ce périple ne sera pas pour autant simple sinécure. Promesses et déclarations des éventuels partenaires s’arrêtent en effet au stade d’intentions, des intentions bien déterminées au cas où… Evidemment qu’il existe en échange des conditions qui peuvent se présenter, certaines même en épousant l’implacable forme de conditionnalités.
Les conditions présentent un caractère plus léonin encore qu’elles se répartissent sous deux ordres. Les premières, d’ordre purement et durement technique (si tant est qu’il y ait des règles pures et dures à ce sujet et appliquées de façon universelle), les autres sous un point de vue politique, et sur ce plan ça ouvre sur des questions de politique politicienne propre localement. Hery Rajaonarimampianina aura fort à faire face à des partenaires qui ont eu tout le temps qu’a duré la Transition pour préparer un dossier de réquisition qui sans emprunter le ton d’un réquisitoire en tissera la  toile de fond. Comme pour compliquer la tâche de la partie malgache, la communauté internationale étale sa spécificité d’être composite et a distribué les rôles en fonction des sensibilités de ses composantes majeures. Les Etats-Unis ne présenteront pas lors de la rencontre les mêmes soucis que ceux qu’exposeront les acteurs du monde des affaires que le Président rencontrera lors d’une conférence organisée en France à l’occasion de son passage. De même le Secrétaire Général des Nations Unies adoptera un registre tempéré pour émettre des recommandations amicales, registre autre que celui pour traiter des problèmes que ne manqueront pas de soulever les deux gendarmes de Bretton Woods. Le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale ne manqueront pas de mettre en avant leurs préoccupations autant altruistes que celles d’être les gardiens de l’ordre économique planétaire pour glisser une litanie des exigences qu’ils entendent faire respecter. L’Organisation de la Francophonie seule aura comme rôle de caresser dans le dos pour faire avaler la pilule du « c’est ça ou rien ». 
Toutes les rencontres se déroulent évidemment sous les lambris d’un grand respect des codes diplomatiques, en rendant tous les honneurs relatifs au savoir-vivre protocolaire. Il n’y a pas de quoi se formaliser quant à ce type de relations, manière d’entretenir les rapports avec la communauté internationale. Telle est la règle. Il n’y a pas de quoi avoir honte de négocier dans ces conditions. Il s’agit bien en effet pour ces premières rencontres d’établir un cadre général pour entreprendre diverses négociations. L’essentiel pour le pays c’est de prendre conscience à tout moment qu’il décide en toute souveraineté. Et si d’aventure il décide de « baisser la culotte », il ne saurait le faire qu’en en prenant pleinement conscience, et en possédant la pleine mesure de son acte et de la raison pourquoi il le fait. Les décideurs ne peuvent se soustraire à l’obligation de redevabilité au peuple. Les secrets d’Etat ne sont pas ceux qui lient les décideurs nationaux à d’autres puissances étrangères (internationales ou nationales). A bien y réfléchir il ne peut pas y avoir de secret d’Etat, y compris dans d’autres domaines, tant que l’on considère le peuple comme source du pouvoir.

Léon Razafitrimo  

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