Dans la soirée du lundi 20 février 2017, une discorde avait été déclarée entre quelques individus et un taxibe, dans la ville d’Antananarivo. D’après les informations reçues, les individus en question avaient arrêté le taxibe de la ligne 193 au niveau du tunnel d’Ambohidahy, émettant le désir de vouloir entrer dans le véhicule. Ce dernier descendait d’Ambohijatovo et allait en direction d’Anosy lorsque le drame s’est produit. C’est une pratique courante chez les habitants de la capitale, certains conducteurs de taxibe s’arrêtent hors des arrêts réservés à cet effet au risque de se faire réprimander par les agents de police de la route, tandis que d’autres non. Cette fois-ci le receveur du véhicule de transport en commun ne voulait autoriser les individus à entrer dans le véhicule, d’autant plus que le taxibe était déjà rempli et que certains d’entre eux avaient une forte odeur d’alcool, d’après ses dires. La colère avait ensuite émané des individus qui n’avaient pas hésité à l’exprimer, ceux-ci avaient même brisé les vitres du bus.

Cas d’infraction

Le conducteur avait plus tard conduit le véhicule jusqu’au poste police du cinquième arrondissement à Mahamasina, tandis que les individus se sont rendus à l’hôpital Hjra Ampefiloha en raison de la blessure écopée en brisant les vitres. C’est à ce moment que le statut d’agent des forces de l’ordre a été découvert. Si les attaques policières ont peu à peu pris fin depuis les résolutions prises par les concernés, la manifestation des abus de pouvoir qui émanent de la majorité des autorités malgaches sont loin d’être véritablement terminés. Cette discorde n’avait pas lieu d’être. Le code de la route des conducteurs de taxibe les interdisent de s’arrêter hors des arrêts installés spécialement à cet effet pour prendre des passagers. Et ce à n’importe quelle heure de la journée. Pour quelles raisons le principe ne serait-il pas appliqué aux agents des forces de l’ordre ? D’après les informations reçues auprès de la majorité des usagers de la route, ils doivent souvent mettre de l’argent de côté pour échapper à une contravention en cas d’infraction. C’est au cœur même de l’administration malgache que réside le problème, et aucun changement ne pourra être espéré tant que cela ne cesse.

Athanase