Attaque de dahalo – Les gendarmes ne se sont pas déplacés
Les diverses attaques de dahalo dans certaines régions de Madagascar persistent à l’heure actuelle et les bovidés sont leur objectif principal. Les agents des forces de l’ordre, la plupart du temps, sont toujours présents pour une course poursuite des dahalo.
Cette fois, l’attaque a été enregistrée à Manakambola, commune suburbaine de la ville d’Ambatondrazaka. Les dahalo sont venus par surprise durant la nuit du dimanche 19 février 2017. D’après les informations reçues, les malfrats avaient débarqué et ce, armés jusqu’aux dents. Is avaient commencé à tirer en l’air et lancé des pierres au moment de leur arrivée. Les membres du fokonolona savaient pertinemment de quoi il en retournait, ils s’étaient directement réfugiés dans leurs domiciles respectifs. D’après les dires des témoins oculaires, les dahalo avaient de ce fait carte blanche sur le fokontany en question. Étant donné la peur que la venue des dahalo avait inspiré aux habitants, ces derniers n’ont pas osé se révolter. Les malaso s’étaient ainsi retrouvé libre de dérober tous les bœufs qui se trouvaient sur les lieux, dix-neuf bovidés en tout.
Colère
Cette fois, les membres du fokonolona n’avaient pas tenté de se mettre à la poursuite des dahalo comme à leur habitude. Au contraire, ceux-ci se sont directement rendus auprès du responsable de la commune Suburbaine d’Ambatondrazaka afin de se plaindre de l’attaque qu’ils avaient récemment subie. D’après les dires de celui-ci, il avait déjà averti les agents des forces de l’ordre de la situation alarmante que les habitants de la région étaient en train de vivre par rapport aux dahalo. Cependant, ces derniers ne s’étaient pas donné la peine de venir aux secours des victimes. De ce fait, il n’est pas étonnant que les dahalo s’étaient senti libre d’agir comme bon leur semblaient. Généralement, les gendarmes arrivent toujours après les méfaits des dahalo et se mettent toujours à la poursuite des malfrats. Parfois les résultats sont positifs, parfois non. Or si la pratique de la vindicte populaire se répand de plus en plus dans certaines régions de Madagascar, et que de nombreux dahalo avaient déjà trouvé la mort de cette manière, certains malaso ne redoutent pas pour autant que la colère de la population malgache s’abattent sur eux.
Athanase