Présidentielle de 2018 – Suspicion d’un projet « extrême préjudice » !
La déclaration de la communauté internationale sur une élection présidentielle … inclusive n’est pas du goût de tout le monde. Un projet funeste, destiné à attenter à la vie de deux candidats potentiels ainsi que leurs proches, aurait déjà été élaboré et il ne resterait plus que la constitution d’un escadron de la …mort pour son exécution.
Selon les proches d’Andry Rajoelina qui, soyons honnêtes, reste encensé par tout le peuple malgache, ils feraient l’objet d’une filature insistante depuis quelques jours. Evidemment, cela n’a pour but – dans un premier temps – que de connaître leurs domiciles ainsi que leurs emplois du temps et leurs habitudes. Et cette information semble confirmer la forte rumeur faisant état de l’existence d’un projet ayant pour objectif l’élimination physique du leader du groupe Mapar qui, pour beaucoup, ne peut être que candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine. Effectivement, les militants croient dur comme fer que le président de la transition sera bel et bien au starting-block de cette joute, comme il l’a promis en 2013. Mais selon les mêmes informations qui circulent en ce moment, Andry Rajoelina et son entourage ne seraient pas les seuls concernés et d’où assurément, les multiples sorties médiatiques de l’ancien président Marc Ravalomanana. Pire pour certains, ce dernier a osé lancer un avertissement à l’endroit des actuels tenants du pouvoir.
Extrême irritation
Pour les observateurs, l’autre intervention médiatique de l’ambassadeur de l’Union européenne a été faite au moment opportun. Rappelons qu’Antonio Sanchez Benedito a spécifié – même si la déclaration a été faite selon le langage … diplomatique – que pour la présidentielle de 2018, il n’est plus question de « ni … ni », ni au plus simple, et ni au … carré ! Et comme nous l’avons indiqué plus haut, cela a fait grincer des dents, notamment au sein de la formation du parti au pouvoir. Pour les mêmes observateurs de la vie de la nation, la réponse cinglante du président de la République en dit long sur l’extrême irritation en haut lieu.
D’un autre côté, la population semble ne pas vraiment porter dans son cœur l’actuelle équipe dirigeante du pays et apparemment, on n’a pas réellement besoin d’institut de sondage pour le savoir. D’ailleurs, certains membres de l’entourage du chef de l’Etat ont même avoué récemment que renverser la tendance n’est pas une tâche aisée. Et la déclaration de l’ambassadeur de l’Union européenne a sonné comme un … glas pour certains caciques du Hvm. En tout cas, pour ce projet « extrême préjudice », les services de renseignement de certains pays de la communauté internationale en seraient déjà avertis. Mais comme nous l’avons mentionné plus haut, le langage utilisé est encore diplomatique, à l’heure actuelle.
Vladimir Illitch