Environnement – La forêt en voie de disparition
Le taux de déforestation à Madagascar est actuellement de 0.9% contre 0.4 % entre 2005 à 2010.Trois cent mille hectares de forêts sont détruits chaque année à Madagascar, selon une étude effectuée par des spécialistes. C’est dans les régions Ouest et Est de la Grande île que la destruction des forêts prend de l’ampleur.
La déforestation à Madagascar est l’une des plus alarmantes du monde tropical. Plus de 20% du territoire malgache est recouvert par la forêt, ce qui représente environ 13 millions d’hectares. De nos jours, la déforestation atteint des proportions inquiétantes. Chaque année, quelque 200 à 300.000 hectares de forêts disparaissent. Ce processus s’est récemment intensifié, tout particulièrement dans l’Ouest et l’Est de l’île. Ces 2 côtes de Madagascar connaissent actuellement une dégradation forestière intense dont l’homme est le premier responsable. La multiplication des abattis, brûlis et feux de brousse non contrôlés est susceptible d’apporter un changement à terme du mode de vie traditionnel de bien des villages comme l’agriculture. Déjà des conséquences économiques négatives, relatives à la déforestation de la couverture forestière se produisent.
Solutions
D’un côté, les feux se propagent facilement et atteignent la forêt. Et de l’autre, les coupes illicites de bois – à des fins de construction et confection de meubles et à des fins commerciales : le commerce de bois précieux et la fabrication de charbon de bois en forêt ne sont pas totalement maîtrisées. Les communautés y sont elles-mêmes impliquées en compagnie de migrants spécialisés dans le bûcheronnage, voire de certaines autorités. Pour endiguer ce phénomène, il faudrait prendre d’urgence des mesures efficaces que les services et autorités responsables, pourtant informés, semblent ignorés volontairement. Par ailleurs, Les transferts de gestion des ressources naturelles aux communautés locales aident donc à améliorer la situation puisque, en devenant elles-mêmes responsables des ressources naturelles, les communautés tendent à les protéger plutôt qu’à les détruire, pour autant qu’elles disposent de sources de revenu alternatives. Comme cité ci-dessus, l’homme est le premier responsable de ce phénomène, il faudrait inciter tout le monde sans exception à protéger l’environnement forestier. Néanmoins, la solution principale à ce problème est la mobilisation locale pour le reboisement des forêts brûlées, sans oublier l’arrêt de la pratique du « tavy » pour une précipitation normale.
Valisoa Mihanta Bae.