Cancer du sein et du col de l’utérusb – Les femmes de plus de 35 ans, les plus vulnérables
Le taux de cancer du sein et du col de l’utérus a connu une hausse progressive ces trois dernières années, selon les études effectuées par une association privée œuvrant dans la lutte contre le cancer. Cette dernière tire effectivement la sonnette d’alarme et interpelle l’Etat à contribuer davantage à la lutte. Nombreuses sont les victimes et le taux du cancer du sein et du col de l’utérus s’élève actuellement à plus 23%. Les femmes âgées de 35 à 45 ans sont les plus affectées. Dans les pays développés, ce taux ne dépasse guère les 6% parce que le gouvernement ne limite pas les financements alloués aux projets de lutte contre ces maladies. Entre 2011 et 2013, plus de 4 500 femmes se faisaient dépister et il s’avère que 27% d’entre elles sont atteintes soit de cancer du col de l’utérus soit de cancer du sein, selon toujours les études menées par l’association. Le coût du traitement est pourtant exorbitant et peu sont ceux qui peuvent se le permettre. Il n’y a pas de choix pour les victimes des familles vulnérables. Un responsable au sein de l’association a en effet souligné que la situation est alarmante et il est plus que temps de faire une intervention. Ce dernier a également fait part que l’Etat ne déploie pas assez d’efforts pour lutter contre le cancer du sein et du col de l’utérus mais concentre plutôt les actions sur la lutte contre les maladies transmissibles. Une situation qui devrait être remise en question étant donnée la hausse progressive du nombre de victimes du cancer du sein et du col de l’utérus. Des efforts ont déjà été déployés au cours de la période transitoire et le traitement du cancer du sein et du col de l’utérus à coût abordable figurait dans le projet présidentiel de l’époque en équipant les hôpitaux « Manarapenitra » notamment celui d’Antananarivo de matériel Gamma caméra et de service de médecine nucléaire. L’objectif était de permettre de mieux examiner le cancer afin de prescrire le traitement adéquat. Le Premier ministre Roger Kolo a également annoncé un projet de construction d’un grand hôpital disposant de tous les matériels de haute technologie aux profits des plus vulnérables. La situation pourrait en effet s’améliorer.
L’association a expliqué qu’en attendant un meilleur traitement accessible à tout le monde, la seule lutte efficace est de renforcer la prévention. Pour ce faire, les femmes sont incitées à se faire consulter et dépister au moins une fois par an. Les jeunes femmes peuvent également apprendre l’autopalpation pour détecter les symptômes de cancer mammaire. Les données statistiques révèlent par ailleurs que les femmes âgées de 35 à 45 ans sont les plus exposées au cancer du sein et du col de l’utérus. La mammographie est surtout conseillée aux femmes de plus de 45 ans.
Ericka