Selon les informations reçues, il revient au Cisco et à la Bren d’établir la liste des enseignants Fram à recruter. Les deux sont effectivement en cours d’étudier les dossiers pour sélectionner ceux qui pourraient bien répondre aux critères requis. 10 000 postes budgétaires sont disponibles, ce qui représente seulement 13% des enseignants Fram dans tout Madagascar. Ils sont actuellement au nombre de 75 000 et la sélection ne va pas être facile. Les critères se basent bien effectivement sur l’ancienneté. Nombre d’entre eux ont 15 ans d’exercice à leur actif  mais n’ont jamais eu la chance d’être embauchés. Un fait qui serait pris en compte cette année. Le cas des enseignants qui ont suivi de formation sera également considéré. En effet, les critères d’embauche se basent également sur la qualification des enseignants.

Il s’avère que 2 enseignants sur 10 seulement ont suivi de formation dans les instituts nationaux. Le reste représente les enseignants Fram. Une situation qui remet effectivement en question la qualité de l’enseignement selon toujours les informations reçues. Plus de 4 000 enseignants par an suivent de formation au sein de l’INFP mais peu d’entre eux ont la chance d’être intégrés comme fonctionnaire. Une commission de recrutement sera mise en place pour vérifier la liste établie. Une mesure pour éviter toute sorte de corruption et de permettre à tout un chacun sa chance. La liste des 10 000 enseignants à recruter sera publiée en octobre. « Nous espérons que la sélection se fera comme il se doit et respecte les critères d’embauche établis. L’année dernière, 3 000 postes budgétaires ont été offerts aux enseignants Fram mais seuls, ceux qui…  et qui ayant pu payer la somme demandée, soit plus de 2 millions
d’ariary, ont eu la chance de se faire embaucher comme fonctionnaire » témoigne une enseignante non fonctionnaire. Le suivi sera strict cette année pour lutter contre la corruption selon les responsables.


Ericka