La Banque mondiale est prête à soutenir Madagascar pour ses besoins d’assistance urgente incluant principalement le redressement de la Jirama. Ces besoins inscrits sur le court et le moyen terme sont évalués à 80 millions US$. Une partie de ce financement devrait être décaissée vers fin août 2014. Quant aux besoins urgents évoqués plus haut, ils portent sur la planification des investissements dans le secteur électricité, l’amélioration de la performance et de la gouvernance de la Jirama, l’amélioration de la soutenabilité financière du secteur y compris les aspects tarifaires, l’audit des contrats avec les fournisseurs d’énergie privés : c’est pour vérifier les éventuelles non performances de ces contrats (certains contrats seraient introuvables, d’autres seraient au désavantage de la Jirama car celle-ci paie toujours la puissance définie dans le contrat même si la puissance fournie est en-dessous de ce qui est convenu…). Le ministère déclare que les résultats de l’audit seront publiés pour jouer la transparence.

La relance économique du pays dépend en partie du redressement du secteur énergie. Ce redressement coûte cher pour le court, le moyen et le long terme. Si les besoins urgents se chiffrent à 80 millions US$,  le plan d’investissements prioritaires de la Jirama s’élève à 346 millions US$, le plan d’investissement prioritaire  de l’Agence pour le développement de l’électrification rurale (ADER) est estimé à 68 millions US$. Le ministère et l’Office de régulation de l’électricité (ORE) ont également des besoins en assistance technique pour traiter les différentes questions concernant le secteur énergie.
Notons qu’une mission de la Banque mondiale a séjourné à Madagascar du 9 au 20 juin 2014 pour identifier les besoins du secteur énergie. L’engagement de la Banque de financer le secteur a découlé de cette mission et son engagement à soutenir le secteur.

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