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Samedi 23 Novembre 2024

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Lutte contre la cybercriminalité – Tous au cachot !

Le paysage internet malgache risque fort de ne plus être le même d’ici peu de temps et cela en faveur de nos dirigeants. Les réseaux sociaux comme facebook subiront ce changement en premier. Si certaines critiques virulentes d’internautes à l’encontre des membres importants du gouvernement étaient déjà la cible de la censure par le biais de l’option « Supprimer ce commentaire » et « Bloquer cette personne », la situation risque tout simplement d’empirer. Ces commentaires postés via les technologies de l’information et de la communication comportent généralement des termes qualificatifs qui restent naturellement en travers de la gorge des personnes critiquées. Les termes du genre « salopard » disparaîtront peut-être de nos écrans. En effet, selon l’article 20 de la loi n°2014-006 sur la lutte contre la cybercriminalité, les injures et les diffamations seront punies de 2 à 5 ans d’emprisonnement et d’une amende allant jusqu’à 100 000 000 ariary. Le régime actuel ne souhaiterait donc plus tolérer de tels actes mais envoyer tout le monde au cachot, les journalistes comme les simples citoyens. Et cette loi veut protéger les corps constitués, les cours, les tribunaux, les forces armées nationales, les administrations publiques, les membres du gouvernement ou de l’assemblée parlementaire, les fonctionnaires publics, les dépositaires ou agents de l’autorité publique, les citoyens chargés d’un mandat public, les assesseurs ou les témoins. La liste est longue mais justifie encore un peu plus que le gouvernement n’aime pas qu’on dise du mal de ses membres et de ses institutions. Imaginez-vous juste face à votre écran (ordinateur ou téléphone), voulant signifier votre mécontentement par rapport à une personne de la liste mentionnée ci-dessus. Soignez votre vocabulaire si vous ne voulez pas aller en prison. Mais au-delà de ça, cette loi est une porte ouverte au non-respect de la vie privée de tout un chacun. Et une telle loi ne devrait pas être la meilleure des solutions pour remédier à ce genre de problème. Si 10 000 personnes proféraient des injures à l’encontre du président de la République ou de son ministre d’Etat Rivo Rakotovao, les prisons ne sont-elles pas déjà assez surpeuplées pour qu’on y envoie 10 000 individus de plus ? A défaut d’emprisonner, le gouvernement devrait tout simplement passer à l’action pour éviter les injures.

Laza M.

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