Transport national – Hausse des tarifs avant l’heure
L’anarchie règne dans le secteur du transport local et les usagers s’en lamentent. En effet, bien que les coopératives ont assuré n’appliquer le surcroît de 13% que 15 jours après l’officialisation de l’information, celles des zones nationales n’ont pas tenu parole. Apparemment, celles-ci ont profité de cette période de vacances pour revoir à la hausse les prix du transport. Si l’on s’en tient à la date préalablement fixée, l’accroissement ne devrait prendre effet qu’après la session du Baccalauréat. Ce qui n’est visiblement plus le cas. La semaine dernière, les voyageurs, pour aller d’Antananarivo à Antsirabe ont dû sortir les 10 000 ariary voir les 12 000, contre 7 000 auparavant. Une flambée qui dépasse largement les 13% prévus et pourtant les responsables restent passifs face à la situation. Une fois de plus, les ménages sont tenus de respecter et d’appliquer les prix dictés par les transporteurs. Pour aller à Fianarantsoa, il faut maintenant disposer de 26 000 ariary contre 15 000 ariary avant. « C’est ignoble surtout pour ceux qui sont dans l’obligation de voyager pour des raisons professionnelles. L’augmentation dépasse largement celle qui a été dite et qui était censée n’être applicable que la semaine prochaine. Les transporteurs ont profité des vacances pour faire en sorte que les voyageurs ne puissent pas se plaindre » a expliqué Fara, un vacancier. Les responsables doivent voir de près la situation.
Par ailleurs, toujours dans le cadre du transport national, l’Agence de transport terrestre (ATT) a pris des mesures strictes pour diminuer le risque d’accident. En effet, l’Agence projette de renforcer tout contrôle et se voit obliger de retirer le permis de conduire et l’autorisation de circulation des chauffeurs qui ne suivent pas les règles, notamment le non respect du code de la route, les surcharges…
Ericka Ralambomamy