Invasion des marchands ambulants Une stratégie pour détruire la capitale
Antananarivo est sur le point de sombrer dans le chaos total. La capitale est de nouveau envahie par les marchands ambulants. Ces derniers expliquent qu’ils auraient reçu une autorisation officieuse de la part de la municipalité pour effectuer en toute liberté leur activité dans les rues du centre ville. Effectivement, ces marchands illicites squattent en grand nombre les trottoirs et une grande partie des rues du centre ville, surtout pendant les heures de pointe. Les marchands expliquent également qu’ils payent régulièrement le ticket de 500 ariary aux tickettiers de la municipalité. En cette période d’intersaison entre les grandes vacances et la rentrée scolaire, les marchands ambulants de fournitures scolaires ne cessent d’envahir les rues. Ce phénomène s’étend dans presque toutes les parties de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) comme à Andravoahangy, où le marché du mercredi s’étend jusqu’à Behoririka, et au marché du jeudi de Mahamasina qui s’étire vers Anosy. Depuis quelques temps également, le stationnement de bus à Antsakaviro devant la fourrière, et une grande partie du pont de Behoririka deviennent de nouveaux marchés.
Cette situation démontre le recul du premier responsable de la Commune Urbaine d’Antananarivo qui a déjà martelé qu’aucune tolérance ne doit être accordée aux activités illicites dans la capitale. Une attitude qui entraine un soupçon sur de probable projet d’abandon de la capitale. Si les responsables non élus actuels ne sont pas compétents pour régler ce problème de marchands, ils doivent laisser la place à d’autres personnalités plus compétentes. Considéré comme étant le premier concerné par le projet de loi relative à la division la capitale en six, le Président de la Délégation Spéciale n’a jamais émis son avis sur ce sujet.
Dominique Val