Dépendance sur les combustibles fossiles – A l’origine de la dette écologique à Madagascar
Depuis hier, et jusqu’à la fin de l’année, la population mondiale a consommé l’intégralité des ressources que la terre peut produire sans compromettre leur renouvellement, selon les calculs de l’ONG Footprint Network qui réalise ce bilan chaque année. Cette date est baptisée « le jour du dépassement planétaire ». Pour le reste de l’année, la consommation résultera en un déficit écologique croissant qui puisera dans les stocks de ressources naturelles et augmentera l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère, ont indiqué les experts.
Pour le cas de Madagascar, le Country Director du WWF à Madagascar a affirmé que le pays fait face principalement à la déforestation qui décime les surfaces forestières. Par ailleurs, la dépendance continue sur les combustibles fossiles produit des émissions de dioxyde de carbone nocives que la planète est incapable d’absorber. Celle-ci a expliqué davantage que les ménages malgaches devraient favoriser l’utilisation des foyers améliorés, sachant que le charbon de bois est la première source d’énergie utilisée pour la cuisson pour plus de 90% de la population à Madagascar. Selon l’ONG WWF à Madagascar, chaque fatana mitsitsy utilisé à bon escient aide à sauver 0,17ha de forêts par an.
Le jour du dépassement planétaire était tombé le 21 octobre en 1993, le 22 septembre en 2003, et l’an dernier, il avait eu lieu le 20 août. L’humanité est « entrée en situation de dette écologique » dans les années 70, selon l’ONG WWF.
Recueillis par Riana