Cambriolage suivi de meurtre à Ilafy – Les cinq auteurs condamnés à perpétuité
Les cinq principaux accusés d’un braquage ayant fait un mort et un blessé grave en 2012 ont été condamnés à une peine maximale, vendredi à la salle 4 du tribunal Anosy.
Ils ont été reconnus coupables de cette accusation, avec diverses preuves à l’appui. Une jeune fille mineure en a été leur victime, en décembre 2012 dans une demeure sise à Ankadikely Ilafy. Ils y ont perpétré un cambriolage et ont tenté d’emmener la jeune fille de force quand ses parents sont intervenus. Furieux, l’un des bandits a ouvert le feu et tire de sang-froid sur la fille, d’une balle qui lui a été mortelle. Munis d’une kalachnikov et d’un pistolet automatique, ils avaient aussi tiré sur un élément de la gendarmerie, lui causant de grave blessure à la jambe.
A noter que depuis janvier 2013, après leurs passages devant le parquet, les suspects ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy. Toutefois, à part les cinq accusés, leurs six complices, dont deux femmes ont aussi été présents devant la barre, mais ont été libérés au bénéfice du doute. Cette bande fait également l’objet de cinq plaintes pour attaque à main armée, dont la plupart ont été perpétrés dans le district d’Ambohidratrimo.
Victimes d’escroquerie
Chaque famille des cinq accusés a été comme foudroyée après l’annonce du verdict. Elle ne s’attendait pas à de tels châtiments pour leur proche, mais encore, elle espérait les voir libérés. A vrai dire, ces individus ont été arnaqués par une femme qui prétendait pouvoir faire libérer les accusés de prison. Cela étant, chaque famille respective a déboursé de grosses sommes d’argent, sauf que vendredi lors du jugement, les choses ne sont pas passées comme prévu.
L’arnaqueuse en question se trouvait dans la salle d’audience vendredi, elle a assisté au jugement donnant encore espoir aux familles des prévenus. Mais dès que le verdict est tombé, elle a aussitôt quitté la salle et disparaît. Tristesse et colère envahissent les membres de la famille, à cause du jugement, mais aussi à cause du fait d’avoir été volée.
Njara Fih