Mois de la langue malgache – Un programme riche pour le bouquet final
Pendant le mois de juin, la célébration du mois de la langue malgache a été effectuée en grande pompe dans la capitale.
Avec la thématique « la langue, l’eau et l’habitat », tel est le mot d’ordre que Henri Rahaingoson, l’auteur et académicien malgache tient à faire passer au public dans le cadre de cette 22ème édition de la commémoration. Coïncidant à d’autres évènements culturels, pour ne citer que la fête de l’indépendance, le mois de l’enfance, ce mois ont connu beaucoup d’activités riches et variées dans le but de promouvoir la culture et la langue maternelle. Conférence, jeux, narrations de contes, spectacles, ventes-exposition : en tout, une variété d’évènements pour honorer la langue malgache a eu lieu dans divers centres culturels. « Nous devons être conscients que le Malgache est un véritable outil de développement. Les secteurs comme la recherche, l’économie et bien d’autres s’ouvrent de plus en plus pour intégrer la langue dans leur secteur », avance l’initiateur.
Pour clôturer en beauté la célébration, l’Académie malgache, Fimpima, Llom, Faribolana Sandratra, Federasion’ny mpikanto teny sy soratra (Fmts), Ens, Tarika Razakason Sahondrafina, Madagasikara, Havatsa-Upem, Vmpa et Madagascar Slam proposent un programme riche et chargé le 1er Juillet prochain. Un chant d’Hira Gasy ouvrira la porte de la cérémonie suivie d’une visite des expositions. Comme chaque année, un vibrant « Ry Tanindrazanay malala », joué à l’harmonica poursuivra la festivité avec la prise de paroles des divers représentants. Par ailleurs, Kabary sur différentes thématiques, musique malgache sur l’eau, littérature, contes, Slam, histoire, danse traditionnelle malgache seront aussi au menu. Un « Mandihiza rahitsikitsika » joué autrement fermera le rideau en beauté. « À Madagascar, plusieurs personnes semblent bien parler la langue malagasy, sans pour autant se rendre compte des erreurs commises, notamment au niveau de la grammaire. Idem pour ceux qui présentent leurs exposés et qui devraient maîtriser la langue. Et ce n’est pas par inadvertance mais vraiment parce qu’on n’y prête pas beaucoup d’attention. Or, la langue malagasy est celle qui devrait garantir, aussi bien notre éducation que notre réussite », a précisé Henri Rahaingoson.
Tahiana Andrianiaina