La Commission européenne a mis à jour sa « liste noire » des compagnies aériennes.

La principale nouveauté est la sortie de tous les transporteurs philippins. Interdites d’Europe depuis 2010, les compagnies issues de ce pays sont désormais autorisées à exercer des activités dans l’espace aérien européen.

Violeta Bulc, commissaire pour les transports, affirme: « Après cinq années de travail intensif, nous sommes enfin en mesure de lever l’interdiction d’exploitation qui pesait sur les transporteurs aériens certifiés aux Philippines. Dotées d’un secteur aérien non négligeable connaissant une croissance rapide, les Philippines sont un pays important. D’autres pays qui ont des difficultés à faire coïncider leurs capacités de surveillance en matière de sécurité avec la croissance de leurs activités dans ce secteur pourraient tirer parti de l’expérience que traduit le résultat obtenu aujourd’hui ».

231 compagnies issues de 20 pays font toujours l’objet d’une interdiction générale d’exploitation dans l’UE. Un transporteur isolé, en l’occurrence Blue Wing Airlines (Suriname), fait également partie de cette liste.  La liste B inclut par ailleurs 8 transporteurs aériens faisant l’objet de restrictions d’exploitation et donc autorisés à exercer leurs activités à destination de l’UE tout en étant soumis à des conditions strictes: Air Astana (Kazakhstan); Afrijet et Sn2ag (Gabon); Air Koryo (République populaire démocratique de Corée); Air Service Comores (Comores); Iran Air (Iran); Taag Angolan Airlines (Angola), et Air Madagascar (Madagascar).

La compagnie nationale est dans de beau drap. Malgré l’annonce qu’elle  assure avoir « mis en place des mesures conformes aux normes et règles de sécurité du transport aérien pour assurer la continuité de l’exploitation et le maximum de vols, la compagnie rajoute que  pour connaître le programme de vols prévisionnels, les passagers sont priés de « se rendre auprès d’une représentation Air Madagascar ou de contacter le call center ».  La grève du personnel a conduit  Air Madagascar à annuler plus de 200 vols, et lui aurait donc coûté 3,5 millions de dollars

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