Vient de paraître – Le « Top 500 de l’océan Indien »
Selon Alain Foulon, le directeur de publication d’Eco Austral, les résultats « confirment le dynamisme de nos acteurs économiques qui ont su, pour la plupart, surfer sur la vague de la crise et éviter les requins de tout genre ».
Les entreprises ayant suffisamment de fonds propres ont su profiter de la crise. Elles ont misé sur le rachat des affaires en difficulté ou en faillite afin de réaliser une croissance externe.
Pour l’édition 2015, on retrouve le même trio de tête composé de Vindémia (filiale du groupe français de grande distribution Casino), du Groupe Bernard Hayot (multinationale d’origine antillaise) et du groupe mauricien Gml, qui creuse l’écart. A noter la forte croissance de Gml (+ 13%) dont le chiffre d’affaires passe de 699 millions d’euros à 790 millions d’euros. Il talonne désormais le Groupe Bernard Hayot qui lui-même se rapproche de Vindémia qui a connu un tassement de son chiffre d’affaires (- 0,6%), signe d’un durcissement de la concurrence dans le secteur de la grande distribution à La Réunion.
« Notre Top 500 s’est enrichi de l’arrivée d’entreprises malgaches pour lesquelles nous avons pu recueillir des informations qui restaient jusqu’alors très confidentielles. Le pétrole et les mines forment donc les deux grands secteurs économiques de la Grande île et ce sont d’ailleurs les mines qui ont tiré la croissance de 2,6% enregistrée en 2013 et de 3,7% annoncée pour 2014. Le pétrolier Jovenna est la première entreprise de Madagascar à apparaître dans le tableau, à la 7e place », résume Alain Foulon.
Solo R.