L’insécurité est une triste réalité dans la Capitale, après Anosibe, où un approvisionneur en crédits téléphoniques en a été victime, c’était au tour d’un marchand habitant le quartier d’Ankadindramamy d’avoir été agressé.

Vers 20 h dimanche, celui-ci a été intercepté par quatre bandits munis de couteaux et de sabre, alors qu’il était sur la route menant chez lui. Tout de suite, les bandits lui ont réclamé de l’argent. Vu le nombre des brigands, la cible n’a pu rien faire, mais malgré le fait qu’il n’a montré aucune forme de résistance, les bandits lui ont quand même suriné à l’aide d’un couteau.

Touché au bras, après avoir tenté d’éviter le coup, il a été immobilisé, après quoi, les assaillants ont profité de l’instant pour lui dépouiller.

« Ils ont dérobé mon sac, puis ils m’ont fouillé. J’avais la somme de 700 000 ariary sur moi, que j’ai placée dans ma poche. Une fois qu’ils ont fait main basse sur cette somme, ils ont pris la fuite, emmenant l’argent ainsi que le sac », raconte la victime. Concernant l’identité des agresseurs, la cible affirme de ne pas les connaitre, bien que ces derniers ont opéré à visage découvert. Il a juste retenu que l’un des voyous portait un bonnet de couleur noir, si un deuxième était vêtu d’un sweat-shirt à capuche bleu.

Il a aussi affirmé que les quatre individus auraient déjà pris le temps de le remarquer et de le prendre en filature, autrement, ils n’auraient pas été au courant du fait que chaque soir il effectue le même trajet. Le blessé ne s’est pas rendu à l’hôpital, d’autant que sa blessure n’a été que superficielle. Cependant, il s’est rendu auprès des forces de l’ordre pour y déposer sa plainte, bien qu’il ne connaisse pas ses agresseurs.

Njara Fih