C’était le 25 juin, la veille de la célébration de la fête nationale malgache, que l’ambassade des Etats Unis à Madagascar a levé le drapeau de la fierté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) en dessous du drapeau américain, devant l’Ambassade américaine à Antananarivo. « Aujourd’hui, en levant ce symbole de tolérance, nous peignons l’arc de l’univers moral aux couleurs de l’arc-en-ciel, et aidons à ce qu’il s’incline un peu ».  Sur ces mots s’est levé le drapeau de la fierté LGBT a précisé l’Adjoint du chef de mission Stephen Anderson.

En effet, le président américain Barack Obama a proclamé le mois de juin comme le Mois de la Fierté des LGBT. Pour inculquer cette pratique contre nature chez les Malgaches, l’Ambassade américaine a précisé dans un communiqué que « C’est le mois durant lequel nous célébrons la diversité – une qualité dont les Etats-Unis et Madagascar disposent en abondance. En embrassant nos différences et en travaillant pour la promotion de la tolérance, nous reconnaissons cet aspect de nos deux pays qui nous rend si unique et si fort d’esprit ».

Pourtant, les Américains évitent de considérer l’importance de la culture touchant la pudeur (une réalité culturelle) qui est encore un tabou, une limite à ne pas franchir à Madagascar. Certes, les Etats-Unis comptent parmi les premiers partenaires pour le développement de Madagascar par le biais de leurs interventions dans plusieurs domaines d’activité, mais encourager la pratique de l’homosexualité  constitue une insulte à la population malgache. En effet, plus de 90% des commentaires et réactions sur les réseaux sociaux condamnent fermement cette attitude des américains qui cherchent à instaurer la culture gay à Madagascar. Il est vrai que le pays est pauvre mais vulgariser les pratiques de « Sodome et Gomorrhe » n’est pas une solution.

Dominique Val