Jean Max Rakotomamonjy, président de l’Assemblée nationale et président national du parti Leader Fanilo, est le premier inculpé comme responsable de l’échec de la motion de censure. Selon certaines indiscrétions, les députés frondeurs se sont acharnés sur ce dernier et l’aurait accusé de ne pas avoir maîtrisé les membres du parti Leader Fanilo pour soutenir la motion de censure. Vendredi dernier, une victoire écrasante du Oui a fait chavirer les ministres présents au palais de Tsimbazaza. Seulement, les 95 députés ayant voté pour la dissolution du gouvernement  n’ont pas suffi pour  remplir le quota requis notamment les deux tiers du parlement. Certains membres du parti cité plus haut ont manqué le vote, ce qui a

« contourné » la victoire pour la dissolution du gouvernement. Compte tenu de la situation, le président de l’Assemblée nationale aurait envisagé de quitter son poste mais cette information a été démentie par le vice-président de l’Assemblée nationale, région Toliara. Ce dernier de souligner que Jean Max Rakotomamonjy est soutenu par les 95 députés, ce qui reste à confirmer. En tout cas, une source parlementaire a fait part que le concerné convoiterait un poste d’ambassadeur, ce qui l’aurait poussé à la démission.

Des inspecteurs d’Etat à l’Assemblée nationale

Par ailleurs, Jean Max Rakotomamonjy est également la cible de Rivo Rakotovao. Après la dénonciation des députés pro-régime sur la suspicion de détournement de fonds au niveau du bureau permanent, le super-ministre compte bien fouiller et faire tout pour couler celui qui a soutenu la déchéance et la motion de censure. Et  il n’est pas le seul, Siteny Andriasoloniaiko est également dans la ligne de mire de Rivo Rakotovao. Des inspecteurs d’Etat sont actuellement en cours d’étude de l’affaire. La semaine dernière, le député Jaona Elite a dénoncé que plus de 75% du budget  carburant ont été dépensés seulement à la fin du premier semestre. Tout chamboule au palais de Tsimbazaza et les divers déballages n’en finissent pas. Le pire est que les députés lavent leur linge sale devant celle qui leur a prêté le pouvoir et leur a fait confiance pour défendre ses intérêts. Une pire déception pour la population.

Ralambomamy