Le gouvernement Ravelonarivo ne doit plus continuer ses activités, vu les multiples contestations quant à sa composition.

Toutes les tendances politiques, y compris le parti au pouvoir HVM, réclament le départ de plusieurs ministres. En tête de liste se trouvent Rivo Rakotovao, Mahafaly Olivier ainsi que Anthèlme Ramparany dont le remplacement a été réclamé par les journalistes depuis un an déjà. Ensuite viennent les Roland Ravatomanga et Henry Rabesahala qui figurent parmi « les indésirables » au sein du gouvernement selon le bureau politique du HVM. D’autres têtes à l’instar d’Ulrich R ont été avancées dans la liste de ceux qui doivent être éjectés du gouvernement selon des syndicalistes. Ce ne sont que quelques exemples mais la liste est longue, et en fin de compte, l’opinion publique réclame la dissolution du gouvernement.

Les solutions politico-techniques tendent également  vers le remaniement obligatoire. La dissolution de toutes les institutions (le gouvernement y compris) est écrite noir sur blanc dans la résolution des assises de la réconciliation nationale. Récemment, les députés ont également prouvé que  la majorité parlementaire soutient le départ de Jean Ravelonarivo et de son équipe. Enfin, le remaniement gouvernemental reste la première condition exigée par les députés pour dénouer la crise institutionnelle par le biais du pacte de responsabilité. Bref, la réalité exige un nouveau gouvernement mais la décision appartient au chef de l’Etat. C’est à lui que revient le dernier mot, et personne ne pourra être tenu responsable.

Dominique Val