Insécurité routière – Plus de trois véhicules attaqués du côté de Talatavolonondry
Pas moins de trois véhicules ont été attaqués sur la route menant à Talatavolonondry. Tous des taxi-brousse loués par une famille pour un enterrement. Les membres de cette famille revenaient justement d’un enterrement quand les voitures qui les transportaient ont été interceptées en chemin. L’assaut a été perpétré par une horde de malfaiteurs, lundi. Une somme d’argent a été dérobée ainsi que des objets de valeur.
Les automobiles roulaient tranquillement vers la capitale, toutefois, une fois arrivées dans le lieu dit, elles ont été contraintes de s’arrêter car un tronc d’arbre et des blocs de pierre étaient placés en travers de la chaussée. Les voitures sont effectivement tombées dans un piège. L’idée de s’enfuir était irréalisable durant l’attaque, ainsi les victimes notamment les conducteurs n’ont rien pu faire. D’ailleurs, dès l’instant où les véhicules sont immobilisés, ils ont fait l’objet de jets de pierre et ont été encerclés par les assaillants. Des tirs en l’air ont également été émis en guise d’intimidation.
Les passagers n’ont pu dénombrer les bandits, Ils ont juste remarqué le fait que ces derniers étaient pourvus d’armes en tout genre, dont des fusils de chasse et des haches. Ils ont fait sortir tous les voyageurs en les fouillant un à un, et en les obligeant tous à se mettre à genoux. Par ailleurs, ils se sont particulièrement intéressés à un passager. Un individu d’un certain âge que les brigands ont pris pour un homme riche. Celui-ci a même été brutalisé, plus que les autres, quand il a rétorqué de ne posséder de grosse somme d’argent avec lui.
Ainsi, les brigands ont fait main basse sur ce que les passagers possédaient, dont argent en liquide, des téléphones portables ainsi que des bijoux en or. Néanmoins, malgré le déploiement d’armes à feu par les malfrats, aucun mort ni blessé n’a été enregistré. Les brigands ont aussi eu l’idée de violer les femmes, mais l’ annonce de l’arrivée des forces de l’ordre ne leur ont pas laissé le temps de l’exécuter.
Njara Fih