Le 4 juillet dernier, vers une heure du matin à Tanjombato, les gardiens d’une entreprise ont été victime d’une attaque à main armée.

Cette nuit, trois individus munis de sabre et de couteau et qui prétendaient avoir une arme ont fait intrusion dans le lieu où les vigiles assurent la sécurité, en forçant la porte d’entrée. Ils ont exigé  des occupants de sortir l’argent et de rassembler tous les objets de valeur. Ils étaient aussi très clairs qu’ils infligeront le pire châtiment de sa vie à celui qui bouge. Les cinq gardiens n’ont ainsi fait qu’obéir et n’ont affiché aucune résistance. Ils cèdent la somme d’Ar 200 000 aux malfrats qui sont aussi partis avec deux bicyclettes et deux téléphones portables.

Avoir l’argent entre leur main n’était pas suffisant pour les brigands, il a fallu qu’ils fouillent la maison de fond en comble, dans le but d’y trouver plus que la somme donnée. Durant, un des occupants a reconnu un bandit qui n’était autre que le livreur de briques, au service de l’entreprise en question. Celui-ci et sa bande ont quitté le lieu en prenant la fuite, une fois l’opération réussie.

L’instant qui suivait le départ des bandits, les victimes ont immédiatement alerté leur patron. Ce dernier a toutefois attendu qu’il se fasse jour avant de se rendre auprès des forces de l’ordre. Avec ses employés, ils étaient présents au commissariat de police de Tanjombato tôt dans la matinée du samedi. La police s’est activée, elle a mis la main sur le principal suspect qui n’est autre que le livreur de briques le jour même. Après lui, le second complice a été appréhendé si le troisième fait encore l’objet d’une recherche. Les captifs ont été présentés hier devant le parquet.

 Njara Fih