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Dimanche 22 Septembre 2024

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Interview Maka Alphonse – La première mission du Ffm est de faciliter le dialogue entre les deux institutions

A près le vote de la motion de censure à l’Assemblée nationale vendredi dernier, nombreux se posent la question sur la mise en œuvre du pacte de responsabilité. La tension est de plus en plus tendue entre l’exécutif et les députés d’autant plus que la majeure partie de ces derniers persistent toujours sur la dissolution du gouvernement. Chaque institution a également son point de vue et ses objectifs. Lors de la dernière rencontre pour définir les préalables, les députés ont été clairs sur la cessation de divers  terrorismes de l’Etat et séparation de pouvoir. De son côté, le président Rajaonarimampianina de souligner qu’il ne peut travailler convenablement si les autres s’insurgent sans lui laisser champ libre. Aucune date n’a été encore définie pour le deuxième rencontre mais en tout cas, le syndicat des administrateurs civils de revendiquer à ce que le pacte soit fait avant la campagne électorale notamment avant le 16 juillet. Rien n’est encore sur et pour les deux institutions, ni l’une ni l’autre, n’affiche aucune initiative  ni volonté d’y procéder comme il se doit. Ledit syndicat a également évoqué la nécessité de nombreux témoins et médiateurs, dont le Ffm, lors de la signature du pacte. Un rôle qui figure d’ailleurs dans ses obligations. Pour le Ffm son premier devoir est de faciliter les dialogues pour une stabilité et une réconciliation. Maka Alphonse, directeur de cabinet du Ffm apporte plus d’explication.

 

 Nous sommes actuellement dans une situation politique tendue. Le pacte de responsabilité pourrait-il se faire ?

Le pacte de responsabilité est une décision irrévocable de la Haute Cour Constitutionnelle. Une décision à ne pas remettre en question et tous les concernés devront s’y soumettre sans condition. Mais le problème est justement la question de mise en œuvre. Nombreux ont souligné que faire part d’une telle décision ne relève pas du devoir de la Hcc. Mais après explications, il revient effectivement à ladite institution d’assurer la collaboration entre les institutions. La décision n’est nullement anticonstitutionnelle. Il suffit de définir actuellement les conditions de mise en œuvre. Une rencontre entre les deux parties notamment la Présidence et le parlement a déjà eu lieu et chacune d’elle a fait part du préalable. La situation est tendue mais  ne devrait empêcher le pacte.

 

Quel est le rôle du Ffm dans le pacte de responsabilité ?

Notre première responsabilité est d’assurer la facilitation du dialogue. Pour ce faire, nous avons rencontré les responsables des institutions respectives dont le Président de l’assemblée nationale, la primature, le Cmdm, les députés pour et contre la déchéance, les conseillers du Président… Un moyen permettant de mieux connaitre les attentes de tout un chacun et les conditions de mise en œuvre du pacte. L’objectif est également de parvenir à un climat d’apaisement politique pour une vraie réconciliation. Mais je tiens tout de même à souligner que le Ffm joue le rôle de simple médiateur pour faciliter le dialogue mais il ne dispose pas de solution au problème. Seuls les concernés peuvent  trouver une issue efficace.

 

 La politique actuelle permettrait  elle de parvenir à une stabilité ?

Justement, l’objectif du pacte est de permettre une stabilité. Le Ffm demande à ce que l’une des institutions, la présidence, la primature ou l’assemblée nationale, consulte la Hcc pour interpréter le pacte. Une fois qu’elles y parviennent, il est plus facile de définir les diverses conditions. Madagascar est au bord d’une crise sociale et le dialogue est la seule condition pour instaurer une stabilité. Et c’est bien là que le Ffm intervient.

 

Mais ne pensez-vous pas que la tournure de la situation au niveau de l’Assemblée nationale serait un blocage ?

La motion de déchéance et de censure définit le paysage politique de la Grande ile. Le Président est effectivement face à un dilemme. Avec une minorité parlementaire, il ne peut gouverner et ne peut atteindre  ses objectifs de développement. Le choix se concentre en effet sur la dissolution de l’assemblée ou le remaniement gouvernemental.

Un tout autre sujet, où en sont les procédures de la réconciliation nationale et l’indemnisation des victimes des crises 2002 et 2009 ?

Le Ffm élabore actuellement  le Plan national de réconciliation. Tout le monde veut y intervenir  sans disposer d’aucune  référence. Il est indispensable de mettre en place un cadre dont le Plan national de réconciliation. Le Ffm est également en train de mettre en place un cadre légal du Fonds national de solidarité pour l’indemnisation des victimes des crises 2002 et 2009. Près de 800 dossiers ont été reçus et les études pour définir les bénéficiaires sont en cours. Il faut effectivement définir les ayants droit. Le Ffm travaille avec le ministère de la justice et celui des finances et du budget  sur ce sujet.

 

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