Activités lors des campagnes électorales – Le Préfet de police s’en mêle également
Sous prétexte de prévenir d’éventuels débordements pendant la période des campagnes électorales, la Préfecture de police a convoqué les prétendants à la Mairie d’Antananarivo pour leur faire part des différentes précautions qu’il faut prendre en considération pendant les 15 jours où ils comptent sensibiliser les électeurs à voter pour eux lors du scrutin du 31 juillet prochain. Après la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (Ceni-T), qui a déjà réuni ces candidats à son siège à Alarobia, le Préfet de police a tenu à rappeler les règles du « jeu » ainsi que les principes à respecter durant la campagne électorale.
Cependant, force est de constater que les manifestations et mobilisations effectuées par certains partis politiques n’ont pas fait l’objet de rappel à l’ordre émanant de ces autorités alors que la campagne électorale n’a pas encore commencé. Et pourtant, l’opinion estime qu’il s’agit d’une propagande avant l’heure bien que ces partis simulent les faits comme étant de la précampagne.
Pour le moment, d’autres candidats ont déjà effectué des descentes sur le terrain pour pouvoir constater de visu la quotidienneté de la population et connaître ses besoins et attentes. Le fait est que ceux qui n’ont pas prévu de budget pour la précampagne auront du mal à rattraper les autres dans la course. Certes, les 15 jours ne vont pas suffire car même pour la campagne électorale pour un arrondissement (lors des élections législatives), les candidats ont eu besoin de plus de temps. Mais avec la pratique de la politique dans le pays qui semble ne pas avoir connu de changement, tout dépend aussi du financement du candidat et des stratégies de communication. Les projets de société viennent après.
Vahatra Ny Aina