Simple parole en l’air ou bien une autre promesse à ne pas tenir, le président de la République Hery Rajaonbarimampianina s’est engagé hier devant l’assistance, venue pour le dépôt de la première pierre pour l’extension de l’aérogare d’Ivato, qu’il ne va pas procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale malgré tout.

En tout cas, force est de constater que lorsqu’il s’agit d’une promesse tenue envers la population, la réalisation tarde, voire même inexistante alors qu’il suffit d’une journée de séance plénière des parlementaires pour que le régime remue ciel et terre pour trouver la solution au problème. Et ce, sans parler des abus de pouvoir perpétrés par les éléments des forces de l’ordre à l’encontre de ceux qui manifestent leur mécontentement face aux promesses d’ivrogne depuis l’instauration de la Quatrième République alors qu’il accorde sa « clémence » à ceux qui l’ont mené jusqu’à la Haute cour constitutionnelle (HCC) pour sa déchéance et le remaniement de son gouvernement. A en faire croire qu’ils se mettent coude à coude pour que les véritables teneurs du pouvoir (le peuple) ne puissent pas le reprendre. « L’hypothèse d’une dissolution de la Chambre basse du Parlement n’est autre qu’une rumeur pour favoriser l’instabilité. Toutes les parties prenantes devraient tirer des leçons de tous les évènements qui se sont produits récemment dans le monde de la politique pour que chacun puisse travailler afin d’avancer vers le vrai développement du pays ». C’est par ces propos que le chef d’Etat a argumenté sa décision du moment. Cependant, le pacte de responsabilité de l’Armada, actuellement majorité parlementaire, a été déjà déposé auprès de la Présidence. Reste à savoir qui d’entre les partis vont violer la première fois ce qu’ils se sont convenus.

Vahatra Ny Aina