Par rapport à l’évolution de la situation qui oppose les syndicats au patronat, la Confédération des syndicats des grands corps de l’Etat Malagasy (CSGCEM) est sortie de son silence.

Dr Frédéric Ndatason, porte-parole et non moins coordonnateur national de la confédération n’a pas manqué de rappeler que la situation actuelle renforce ce que les membres de la confédération craignaient déjà auparavant. Cependant, la CSGCEM a tenu à préciser que la plate-forme est constituée seulement de syndicats des grands corps de l’Etat public. « Actuellement, nous sommes au nombre de 25 réunis dans cette confédération et aucun d’entre nous n’exerce dans le domaine privé. C’est ce qui a été indiqué dans la convention que nous avons signée au mois d’octobre 2013 » a expliqué Frédéric Ndatason. Mais face à ces différents conflits, la CSGCEM a voulu aussi rappeler que la vocation des syndicats ne se limitent pas au niveau des revendications des droits des employés mais également de rassurer le bon fonctionnement du travail. « Le droit et l’obligation devraient être 50%-50% » a avancé la CSGCEM. Mais en tant que syndicat, la CSGCEM a prôné le dialogue entre les deux parties. « Cela pour le bien de tous ».

Pour le moment, la confédération a avoué qu’aucun des syndicats grévistes actuellement n’a demandé son aide ni son avis. « Pourtant, nous sommes prêts à chercher ensemble la solution » a terminé le porte-parole.

Vahatra Ny Aina