Bien que la première session ordinaire du Parlement ait été clôturée il y a une semaine, sans convocation d’une session extraordinaire jusqu’à présent, l’Assemblée nationale enregistre toujours d’activités frémissantes.

Pas plus tard qu’hier, les députés ont décidé de créer une nouvelle majorité parlementaire (NMP) au sein de cette institution. Ainsi, les parlementaires Hanitra Razafimanantsoa, Christine Razanamahasoa, Mara Niarisy, Hary Andrainarivo, Houssen Abdallah et Paul Bert Velontsara vont désormais co-présider cette plate-forme dont le projet primaire serait de présenter le pacte de responsabilité auprès de la structure habilitée. En effet, ils ont estimé qu’aucune entité ni parti politique ne devraient proposer un à un son pacte étant donné que les premiers concernés sont les députés qui ont initié la requête de mise en accusation du président de la République. « Certes, nous ne rejetons pas les propositions venant d’autres parties. A l’inverse, nous les remercions de s’en préoccuper » a affirmé le député Hanitra Razafimanantsoa. Elle a également tenu à expliquer que la NMP ne constitue pas une seule entité politique. Elle est structurée par plusieurs partis ainsi que des indépendants.

Conditions

Pour le moment, ils n’ont pas encore décidé quand le pacte de responsabilité qu’ils ont élaboré ensemble va être déposé. Et avant que celui-ci soit mis en application, les députés ont exigé des conditions, notamment un terrain neutre, la cessation des poursuites à l’encontre des parlementaires et bien d’autres. Ils ont également demandé à ce que le chef de l’Eta soit le seul interlocuteur et que la Communauté internationale en soit témoin. Et ce, pour garantir le respect du pacte par tous les signataires sans exception.

Vahatra Ny Aina