Marc Ravalomanana n’arrête pas de défier Hery Rajaonariomampianina. Si ce dernier est cloué dans son palais présidentiel depuis le depuis de la propagande, le premier profite de la situation pour se faire remarquer.

Pendant ses tournées régionales, le président du parti TIM promet mont et merveilles à ses partisans  comme s’il était le chef de  l’Etat. Profitant le processus de  la décentralisation effective par le biais de l’organisation des élections communales, l’ancien exilé d’Afrique du Sud, lance déjà une campagne de propagande pour son projet de retour au pouvoir. Il mise sur le placement de ses lieutenants à la tête des communes afin de faciliter l’éjection de l’actuel régime déjà mal en point. Cette stratégie de Marc Ravalomanana a été très visible lors de l’ouverture de la campagne électorale au Magro Behoririka. La candidate à la course à la mairie de la capitale, qui n’est autre que sa femme, n’a quasiment pas pris la parole, car il a occupé trop longtemps le micro.

Avec l’attitude de son chef de file, le soutien du Tim au régime n’est autre qu’une berceuse afin de calmer les attaques du régime contre l’empire Tiko pour que ce dernier puisse affiner sa stratégie de récupérer le pouvoir. Au cas où la commune urbaine d’Antananarivo tomberait entre les mains du Tim, le régime Hvm risque fort d’être éjecté. Marc Ravalomanana a déjà avancé depuis 2014 qu’il peut rééditer son exploit de 2002 pour déstabiliser  le régime en place et qu’il n’attendra pas la prochaine élection présidentielle pour récupérer la magistrature suprême.

Dominique Val