Si le pouvoir exécutif a pu désamorcer la grève des employés de la compagnie aérienne Air Madagascar, d’autres foyers de tension se multiplient. A part les grèves du Seces, des étudiants des universités publiques et des employés des Domaines, le délestage recommence à pénaliser la population tananarivienne. Hier, presque tous les quartiers de la ville ont été touchés par la coupure intempestive de l’électricité sans qu’aucune explication officielle sur la cause de ce délestage n’ait été fournie. La plupart des abonnés pensent déjà que c’est le début d’une longue période de délestage et un avertissement d’un possible hausse du tarif de la Jirama. Les récents bruits d’insatisfaction au sein de cette société d’Etat dénotent l’existence d’un problème grave au sein de la JIRAMA.

En pleine période de propagande électorale, ce délestage qui frappe en plein cœur la capitale signifie une incompétence des dirigeants à assurer le bien être de la population. Du point de vue technique la JIRAMA explique que les principales causes des délestages sont multiples telles que l’arrêt d’une ou plusieurs groupes d’une centrale électrique, l’insuffisance de la puissance disponible fournie par les centrales, le défaut ou l’entretien sur les lignes de transports. Bref, une insuffisance de moyens matériels et d’intervention.

L’Etat n’arrive pas à trouver les moyens pour régler une fois pour toutes ce problème qui touche directement les foyers alors les dirigeants s’amusent à lancer un vaste projet d’extension des aéroports de Madagascar.