Thierry Rabary – Programme prometteur pour le développement de la commune rurale d’Alasora
Ils sont 9 candidats à convoiter la mairie de la commune rurale d’Alasora. 9 à vouloir apporter du changement et de développer la commune. Seulement, un seul y parviendra et le choix revient à la population. Sur les 44 000 habitants de ladite commune, ils sont dans les 23 000 soit plus de 50% à faire part de leur voix le 31 juillet. A choisir qui des neuf candidats méritera le flambant de l’hôtel de ville d’Alasora. En tout cas, le chemin est en bonne voie pour celui qui se fait élire sous la couleur de Mapar, Thierry Rabary, numéro 5. Un choix évident pour les électeurs notamment pour une personne qui n’est plus novice dans la gestion communale. Thierry Rabary a déjà occupé le poste d’adjoint au maire en 2007. Une occasion qui lui a permis d’initier l’informatisation de la gestion communale. Il pense pouvoir apporter encore plus à la commune et fait part de son projet de développement. Un projet accès surtout sur le développement agricole étant donné que plus de 80% de la population de la commune vivent de l’agriculture. Il s’engage d’ailleurs à faire de cette commune une commune pilote qui servira d’exemple pour les 1 694 communes restant de Madagascar.
Commune productrice
La commune rurale d’Alasora est une commune productrice et elle est la plus à fournir de légumes à la Commune urbaine d’Antananarivo et ses périphéries. Elle dispose également plus d’un millier d’hectare de rizière. La population vit surtout de l’agriculture ce qui fait que notre programme se concentre davantage sur le développement agricole. Le problème d’Alasora est le manque d’infrastructure et l’insuffisance d’eau pour irriguer les champs et les rizières. Les agriculteurs ont également du mal à accéder le marché. L’acheminement de la production leur coute chère. Ils sont dans l’obligation de rejoindre Antananarivo pour livrer la production aux collecteurs et sont contraints de liquider à prix cassé les non vendus pour ne pas les ramener à nouveau chez-eux. Pour résoudre ce problème, nous avons discuté avec les agriculteurs et il serait intéressant de mettre en place un marché à Alasora où les collecteurs puissent les rejoindre. Faire connaitre le marché et inciter les collecteurs à s’y rendre revient à la commune. Un centre proposant des engrais, pesticides, semences… à prix abordables sera également à mettre en œuvre. En effet, ils ne seront plus contraints d’aller à Antananarivo pour s’en approvisionner.
Création d’emplois
La route de By pass est un grand atout pour la commune rurale d’Alasora seulement elle est mal exploitée. Il n’y a que les bars qui occupent le long de la route. Des bars qui peuvent à peine créer d’emplois. Au contraire, ils sont souvent source de problème. J’estime en effet qu’il est intéressant d’y créer des entreprises franches pour améliorer le marché du travail. La majeure partie de la population de la commune n’a pas de travail et ont du mal à subvenir aux besoins de sa famille. Disposer des entreprises franches est un moyen efficace leur permettant une revenue mensuelle. Pour y parvenir, le programme que nous allons présenter à la population fait part d’une forte collaboration avec les bailleurs de fonds.
Financement
Etant donné que la commune rurale est d’une population pauvre et d’un accès faible à l’emploi, la recette communale est loin de couvrir les projets de développement. Il y a également de nombreux projets à réaliser avec des partenaires financiers et techniques. Pour dire que le programme a tout défini et est prometteur. Et pour gagner davantage la confiance de la population et celle des bailleurs, nous avons élaboré une politique pour une gestion transparente et une bonne gouvernance. Le problème de transparence a été toujours un déclencheur de grève et de rupture de confiance entre la population et les dirigeants. Ce qui nous a poussés à voir de près une solution pour ne pas décevoir la population. Comme j’étais le premier à initier la gestion communale à une informatisation, nous allons continuer cet effort non seulement pour faciliter les services mais surtout pour pouvoir suivre de près les mouvements financiers auprès de la commune.
Insécurité
La commune renforcera également sa collaboration avec la gendarmerie et la police pour mieux assurer la sécurité. La commune enregistre un nombre élevé d’insécurité dont meurtre, attaque, vol, viol… Nous projetons en effet de mieux éclairer la commune et de voir de près les moyens permettant aux éléments de force de l’ordre d’intervenir à temps. Comme je l’ai déjà dit, la recette communale est loin de nous permettre de réaliser tous les projets de développement mais notre forte collaboration avec les bailleurs nous servira de grand atout pour y parvenir.
Santé, éducation, transport…
L’accès à la santé ne peut être en aucun cas négligé. Mais comme dans tout autre commune rurale, le manque d’infrastructure est un grand problème. Mais nous avons étudié de près la situation pour améliorer l’accès de la population aux soins médicaux. De même pour l’éducation. Peu d’élèves ont accès à l’école faute d’infrastructure. Nous allons construire des salles de classe pour améliorer l’insertion et la réinsertion scolaire. Nous allons renforcer la cantine scolaire pour mieux motiver les élèves et également pour alléger les charges parentales. Pour le transport, il faut rétablir la discipline et faire en sorte que les transporteurs respectent le cahier de charges. Pour tous les projets, la commune travaillera de près avec les chefs fokontany.
Ralambomamy