Bien que le poisson semble constituer un plat de luxe aussi bien dans les ménages que dans les hôtels le long des routes nationales, il existe de nombreuses recettes aussi simples que délicieuses. La filière est encore sous exploitée et offre beaucoup d’opportunités. La production d’alevins doit être encouragée pour inciter les riverains des étangs, voire des piscines artificielles privées à la pisciculture. Petit poisson deviendra grand !

Malheureusement, le poisson et à plus forte raison, la pisciculture n’entrent pas encore dans les habitudes économiques de forte exploitation. La situation n’en est qu’à ses débuts et l’activité nécessite une vulgarisation. Et que les Hautes-Terres comptent un certain nombre de sites célèbres pour leur production poissonnière dont les plus importants sont incontestablement l’Alaotra, l’Itasy, Betsiboka, Mantasoa. Et la liste n’est pas exhaustive.

Bien que le « poisson mou » constitue une des meilleures spécialités de la cuisine malgache. Le « poisson mou » s’obtient par combustion lente et prolongée au feu doux. La cuisson se fait avec une quantité d’huile de table baignant le volume de carpes. Cependant, seule la carpe de petite ou moyenne taille correspond à cette recette. Les grosses carpes sont difficilement traitables étant donné la dureté des os. Au bout de plusieurs heures au feu doux, le « poisson mou » donne au consommateur l’impression de mastiquer des sardines. On peut avaler entièrement le mets.