Ankatso – Des mercenaires pour salir la grève du Seces
Pour étouffer la grève du Seces, les mercenaires s’incrustent dans les rangs des étudiants à Ankatso. Les forces de l’ordre elles-mêmes l’ont confirmé. Les observateurs estiment que l’infiltration de ces faiseurs de troubles dans les manifestations estudiantines a pour but de semer la pagaille au sein de l’université. D’un côté, les ravages perpétrés par ces fauteurs de troubles créent une tension entre les étudiants et les voisins immédiats de l’université, toujours victimes des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. D’un autre côté, la présence de ces gros bras cagoulés amène les hommes en treillis à violer la franchise universitaire. Face à cette pratique, le syndicat des enseignants chercheurs a sorti un communiqué condamnant fermement les attaques sans autorisation de l’EMMOREG dans l’enceinte d’Ambohitsaina. Chasser les étudiants dans le campus reste tout à fait illégal puisque cette enceinte est protégée par la franchise universitaire.
Les étudiants grévistes n’ont jamais lancé des critiques à l’endroit du Seces et ne sont pas responsables des affrontements avec les éléments des forces de l’ordre. Ce sont les mercenaires qui provoquent les jets de pierres et détruisent des infrastructures privées près du stationnement d’Ankatso. Et tout cela dans l’objectif d’inculquer à l’opinion publique que la grève du Seces a provoqué des troubles à l’université. Toute cette manœuvre, pour diaboliser la manifestation syndicale, est source de trouble social.
Dominique Val