L’ouverture officielle des journées des chefs de juridiction (Grand Sud), organisée par le ministère de la justice et financé par l’Etat Française,  s’est tenue hier à l’hôtel Amazone Toliara et qui avait pour thème « Une bonne gouvernance de la justice, levier du développement ».

Cette année, une nouvelle approche plus participative choisie en privilégiant les travaux de groupe et les interventions de chefs de juridiction (réalisation de mini-conférences suivie d’ateliers thématiques et proposition des solutions réalisables et applicables  aux spécificités de leurs juridictions).

L’expertise des magistrats français, qui apporteront des outils de travail déjà éprouvés en matière de politique de juridiction et en communication, donnera une valeur ajoutée à ces journées. Résultats attendus : Les outils de pilotage des juridictions sont acquis et maîtrisés ainsi que ceux de communication interne et externe. 60% des décisions de justice  sont effectives au plus tard 2 ans après leur sortie.

« La bonne gouvernance, la consolidation de l’Etat de droit, de lutte contre la corruption dans leurs axes stratégiques prioritaires sont retenus, car la crise politique qui a duré cinq longues années a laissé de grandes séquelles au pays ; que l’ONU qualifie la corruption de phénomène social, politique et économique complexe qui  contribue à l’instabilité gouvernementale », souligne Razafinjatovo Honoré Parfait, Directeur général du programme et ressource du ministère de la Justice.

Eric Toliara