Dans le district d’Antsalova, les dahalo ne cessent de faire parler d’eux.

Les attaques se succèdent, qu’actuellement, les habitants se retrouvent dans le total désarroi. Ils n’ont que les forces de l’ordre, or, pour certains villages, aucun poste ne se trouve à proximité. Une situation qui profite aux bandits dans le sens où l’intervention des hommes en uniformes est retardée. Ceci étant, une attaque des dahalo venait de se produire dans la commune rurale d’Ambalakazaha, plus précisément dans le village d’Ambalatany. Les assaillants étaient au nombre de sept, munis de fusils de chasse.

Comme à leur habitude, les bandits ont émis plusieurs tirs en l’air, pour marquer leur présence, mais aussi afin de dissuader les habitants de se tenir  tranquilles. Ce qui fait qu’ils n’ont eu aucun mal à rassembler une centaine de zébus. Aucun villageois n’a osé tenter quoi que ce soit, même les propriétaires de zébus. Ils sont restés comme spectateurs à leur propre pillage, vu le nombre des dahalo. Mais au même moment, certains résidants ont pu quitter l’endroit et partir à la recherche de secours, dont les forces de l’ordre. La police et la gendarmerie locale se sont donné la main afin de venir en aide à la population. Mais le temps qu’ils arrivent sur place, les dahalo ont déjà pris la poudre d’escampette.

En effet, les bandits sont aussi conscients du fait que les habitants se lanceront très vite à leur trousse, ainsi comme billet de sortie, ils ont pris un jeune homme en otage. Agé de 17 ans, il a été embarqué de force au moment où il a eu le malheur de croiser le chemin des assaillants. Peu de temps après que les dahalo ont pris la fuite, les forces de l’ordre et les hommes du village sont partis à leur poursuite. Les dahalo ont été rejoints après quelque kilomètres de marche, et la rencontre s’est vite transformé en affrontement. Durant lequel, 80 zébus ont été récupérés, toutefois, ils n’ont pas encore réussi à libérer l’otage. La poursuite a été maintenue.

Njara Fih