Attaque meurtrière à Ankadikely-Ilafy – Les 10 suspects libérés au bénéfice du doute
Le juge a délibéré hier, les dix suspects présentés à la barre ont tous été libérés au bénéfice du doute.
Tel a été le verdict d’un procès pour attaque à main armée mortelle. Toutefois, les accusés ont quand même passé deux années de leur vie en détention provisoire. Le cambriolage en question s’est produit une nuit du mois d’aout de l’année 2013 dans un fokontany d’Ankadikely-Ilafy. Une propriété a été ciblée, sauf que l’assaut n’était resté qu’une simple tentative. Toutefois, il y a eu mort d’homme, dont le gardien du lieu assailli. Cet homme aurait été froidement assassiné par les brigands selon le témoignage de sa veuve.
La plainte qui a abouti à l’arrestation des 10 suspects a été déposée par l’épouse du gardien. La gendarmerie a ouvert une enquête et a interpellé ces gens pour le besoin de l’enquête. Face au juge d’instruction, ils ont été envoyés provisoirement en prison. Selon la plaignante, les assaillants étaient tous à visage découvert, sauf qu’elle n’a reconnu aucun, et lors d’une identification, elle n’a pas aussi réussi à identifier aucun d’eux. Devant le tribunal, le manque de preuve tangible a aussi été évoqué. Une situation qui a été à l’avantage des accusés, d’ailleurs, aucun d’eux n’est resté en prison, ils ont tous été libérés.
A titre de rappel, ils étaient au nombre de 8 cette nuit là, et lourdement armés. Ils étaient bien organisés selon l’affirmation de l’épouse du gardien. Certains ont fait intrusion et ont tenté de cambrioler la demeure, si les autres se sont postés devant le portail dans le but de maintenir les voisins à l’écart de toute tentative d’intervention. Ce qui n’était pas le cas, car aucun n’a osé sortir de chez eux après avoir entendu des coups de feu. A l’intérieur, les bandits se sont confrontés à la résistance du gardien et du propriétaire lui-même qui aurait essuyé les bandits de tirs, dans le but de leur faire fuir. Un échange de tirs a été enregistré durant quelques minutes, et c’était dans cette circonstance que le gardien aurait trouvé la mort.
Njara Fih