Après le Premier ministre, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation a également insisté sur le fait que tout le monde doit obligatoirement accepter les résultats des élections communales et municipales qui se dérouleront demain sur tout le territoire national.

De son côté, la communauté internationale par le biais du PNUD persiste et signe qu’il n’existe aucun moyen de faire une fraude électorale par l’utilisation de bulletin unique pré-coché. Une affirmation technique qui veut sous-entendre qu’il n’y aura aucune fraude et que les Malagasy doivent accepter les résultats.

Certes, participer aux élections signifie déjà accepter les règles de jeu, ainsi que tous les résultats, mais le non-respect de ces « règles » provoque une vague de suspicion au sein de la population et des partis politiques et associations qui ont présenté des candidats. Pour éviter toute contestation des résultats électoraux, l’Etat doit faire tout son possible  pour respecter à la lettre, sans aucune erreur, toutes les lois régissant le déroulement des élections.

En effet, la suspicion et risque de fraude électorale ne sont pas nées d’une imagination, mais provoquées par des faits réels comme les distributions des bulletins pré-cochés par certains candidats proches du pouvoir. Le changement soudain et sans consultation de certains points sur les textes qui régissent le déroulement des élections sont également à l’origine de ce doute sur la fiabilité des résultats électoraux.

Dominique Val